jeudi 9 septembre 2010

* Niveau de littératie - L'avenir s'annonce sombre au Canada


On aurait tendance à croire que le niveau de littératie des adultes canadiens s'améliorera au cours des prochaines décennies. Un nouveau rapport, rendu public hier, annonce plutôt un avenir consternant. Non seulement la situation ne devrait pas se redresser, mais le nombre d'individus présentant un faible niveau de littératie devrait augmenter de façon marquée dans les quatre métropoles du pays d'ici 2031.

Difficile à croire qu'au Canada, l'une des puissances industrialisées du G8, 48 % des adultes éprouvent des difficultés à lire, à écrire ou à bien comprendre l'information mise à leur disposition, que ce soit en français ou en anglais. Selon les projections d'un nouveau rapport du Conseil canadien sur l'apprentissage (CCA), cette proportion ne devrait guère diminuer d'ici 2031, alors qu'elle devrait atteindre 47 %. Pire encore, en chiffres absolus, le nombre d'adultes souffrant d'un faible niveau de littératie fera un bond de 25 % par rapport à 2001 et devrait s'élever à 15 millions d'individus. «L'augmentation du nombre de personnes âgées qui verront s'éroder leur niveau de littératie devrait constituer un des principaux facteurs à l'origine de cette augmentation», puisque cette population devrait plus que doubler par rapport à 2001. Un autre facteur est le nombre d'immigrants affichant un faible niveau de littératie, dont le nombre absolu devrait augmentera de 61 % pour atteindre 5,7 millions en 2031.

Parmi les quatre métropoles canadiennes, c'est Montréal qui devrait voir sa situation s'améliorer le plus. La proportion des adultes présentant un faible niveau de littératie devrait y décliner de 6 %, passant à 51 % en 2031, et l'augmentation du nombre absolu de ces individus devrait y être plus modeste que dans les autres métropoles, puisqu'il ne devrait s'accroître que de 20 %, passant ainsi à 1,8 million en 2031. Montréal continuera toutefois de compter la plus forte proportion d'adultes dotés d'un faible niveau de littératie.

Un scénario inverse devrait se produire à Ottawa, qui sera la seule des quatre villes à voir sa proportion s'élever (en l'occurrence, de 3 %) et à connaître la plus forte hausse en nombres absolus, puisque celle-ci sera de

80 % par rapport à 2001. Malgré cette tendance, Ottawa devrait néanmoins continuer d'afficher la plus faible proportion d'adultes dotés d'un faible niveau de littératie. Quant à Toronto et Vancouver, elles subiront une majoration de 64 % de leur nombre absolu d'adultes affichant un faible niveau de littératie, lesquels représenteront une proportion de 48 % de la population adulte de la ville.

«À moins que des mesures ne soient prises pour inverser la tendance, le problème de littératie qui mine le Canada pourrait gravement mettre à mal le bien-être de sa population et sa prospérité économique. Selon les études, par rapport à la moyenne de la population, les adultes qui souffrent d'un faible niveau de littératie ont davantage de problèmes de santé, risquent davantage d'être victimes d'erreurs de médicaments ou d'accidents du travail, affichent des revenus moindres, vivent moins longtemps et sont plus durement touchés par le chômage», souligne-t-on en conclusion du rapport.

mercredi 21 juillet 2010

samedi 17 juillet 2010

PROJET DE CARTE GENETIQUE POUR LE QUEBEC


La Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) contactera des milliers de Québécois de 40 à 69 ans pour les inciter à participer à un projet de recherche destiné à dresser une première carte génétique du Québec.

Le projet «Cartagène» souhaite réunir 20 000 participants, qui pourront être suivis pendant plusieurs années, pour obtenir un portrait de l'état évolutif de la santé de la population du Québec.

Le projet représente des investissements publics de 27 millions sur 10 ans. Le directeur scientifique du projet, le Dr Claude Laberge, prévient que la durée de la recherche se poursuivra au-delà de cette échéance, puisque les chercheurs espèrent suivre certaines personnes pendant 50 ans.

L'enquête compte analyser les habitudes de vie, la génétique, l'environnement et la nutrition et se constituer une importante banque d'échantillons biologiques. Ces informations seront entreposées à la Biobanque Génome Québec au Centre hospitalier affilié universitaire régional de Saguenay.

Origine des maladies

Le Dr Laberge espère approfondir les connaissances sur la santé et tenter d'obtenir des pistes sur l'origine des maladies. Quant à savoir pourquoi les participants doivent être âgés de 40 à 69 ans, le directeur explique qu'à cet âge, le tiers des gens éprouvent déjà des problèmes de santé comme l'hypertension, le diabète ou des maladies cardiaques. Il devient alors possible d'évaluer l'effet de divers éléments extérieurs sur l'évolution de ces maladies. Cette surveillance évolutive des problèmes de santé pourrait permettre à terme de définir des interventions mieux adaptées et des mesures de prévention plus précises.

Génome Québec et Génome Canada assurent le développement de cette démarche qui s'inscrit dans une perspective nationale. Le projet «Cartagène» se déroulera en association avec l'initiative de Partenariat canadien Espoir pour demain (CPTP), qui vise la création d'une plate-forme de recherche comprenant 300 000 participants au Canada. Environ 25 pays, ailleurs dans le monde, travaillent également sur le développement de plates-for-mes similaires.

Le recrutement des candidats s'effectuera de manière aléatoire auprès des résidents des grands centres urbains de Montréal, Québec, Sherbrooke et Saguenay. Chaque personne ciblée recevra une invitation détaillée par la poste de la part de la RAMQ qui résumera le but de l'étude et les implications exigées.

dimanche 13 juin 2010

Cours d'éthique et de culture religieuse - Pas d'exemption, tranche la Cour d'appel


La Cour d'appel a fermé la porte à double tour pour les parents qui voudraient soustraire leurs enfants au cours d'éthique et de culture religieuse.

Le plus haut tribunal du Québec a rejeté la demande d'appel d'un couple de Drummondville, Suzanne Lavallée et Daniel Jutras, qui pourfendent le nouveau régime pédagogique au nom de leurs enfants. Ils estiment que le caractère obligatoire du cours d'éthique et de culture religieuse porte atteinte à leur liberté de conscience et de religion.

Les parents avaient été déboutés une première fois en Cour supérieure, en août dernier. La Cour d'appel ne se donne même pas la peine d'entendre la cause. À son avis, la position du couple «est vouée à l'échec».

D'une part, le recours est devenu «théorique et sans enjeu» depuis que les enfants du couple ont quitté le giron de la commission scolaire des Chênes. D'autre part, les parents ne peuvent évoquer la liberté de conscience ou de religion, sans autre nuance, et ainsi obtenir ipso facto une exemption pour leurs enfants.

Une telle approche reviendrait à concéder que tout parent, «au nom de toute croyance religieuse sincère, honnête et subjective», puisse demander une exemption pour son enfant, comme le prévoit l'article 222 de la Loi sur l'instruction publique. «Je ne peux pas croire qu'il s'agit là de la finalité de cette disposition», affirme le juge Yves-Marie Morissette au nom de ses deux collègues.

La Cour d'appel se range derrière l'interprétation de la Cour supérieure. Le juge de première instance, Jean-Guy Dubois, ne voyait pas comment un enfant catholique inscrit au cours d'éthique et de culture religieuse pouvait être brimé dans sa conscience et sa religion. «Même les dirigeants de cette Église catholique admettent le bien-fondé d'une présentation objective d'autres religions», avait-il fait valoir.

Depuis la rentrée scolaire 2008, les étudiants du primaire et du secondaire sont tenus de suivre le cours d'éthique et de culture religieuse. Cette obligation est conforme à la Charte des droits et libertés.

Les élèves peuvent en être exemptés «pour des raisons humanitaires ou pour éviter un préjudice grave à un élève». Seuls les atteintes importantes ou les torts sérieux aux droits ou aux intérêts d'un élève justifient une exemption.

Selon les documents du ministère de l'Éducation, le cours d'éthique et de culture religieuse prépare les élèves «à vivre dans une société pluraliste et démocratique» en suscitant chez eux l'émergence de valeurs de tolérance, de respect et d'ouverture. Plusieurs traditions religieuses y sont abordées, avec un accent particulier sur l'importance historique et culturelle du catholicisme et du protestantisme.

jeudi 20 mai 2010

Carte génétique du Québec - Cartagène veut recruter 20 000 Québécois de 40 à 69 ans

La Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) contactera des milliers de Québécois de 40 à 69 ans pour les inciter à participer à un projet de recherche destiné à dresser une première carte génétique du Québec.

Le projet «Cartagène» souhaite réunir 20 000 participants, qui pourront être suivis pendant plusieurs années, pour obtenir un portrait de l'état évolutif de la santé de la population du Québec.

Le projet représente des investissements publics de 27 millions sur 10 ans. Le directeur scientifique du projet, le Dr Claude Laberge, prévient que la durée de la recherche se poursuivra au-delà de cette échéance, puisque les chercheurs espèrent suivre certaines personnes pendant 50 ans.

L'enquête compte analyser les habitudes de vie, la génétique, l'environnement et la nutrition et se constituer une importante banque d'échantillons biologiques. Ces informations seront entreposées à la Biobanque Génome Québec au Centre hospitalier affilié universitaire régional de Saguenay.

Origine des maladies

Le Dr Laberge espère approfondir les connaissances sur la santé et tenter d'obtenir des pistes sur l'origine des maladies. Quant à savoir pourquoi les participants doivent être âgés de 40 à 69 ans, le directeur explique qu'à cet âge, le tiers des gens éprouvent déjà des problèmes de santé comme l'hypertension, le diabète ou des maladies cardiaques. Il devient alors possible d'évaluer l'effet de divers éléments extérieurs sur l'évolution de ces maladies. Cette surveillance évolutive des problèmes de santé pourrait permettre à terme de définir des interventions mieux adaptées et des mesures de prévention plus précises.

Génome Québec et Génome Canada assurent le développement de cette démarche qui s'inscrit dans une perspective nationale. Le projet «Cartagène» se déroulera en association avec l'initiative de Partenariat canadien Espoir pour demain (CPTP), qui vise la création d'une plate-forme de recherche comprenant 300 000 participants au Canada. Environ 25 pays, ailleurs dans le monde, travaillent également sur le développement de plates-for-mes similaires.

Le recrutement des candidats s'effectuera de manière aléatoire auprès des résidents des grands centres urbains de Montréal, Québec, Sherbrooke et Saguenay. Chaque personne ciblée recevra une invitation détaillée par la poste de la part de la RAMQ qui résumera le but de l'étude et les implications

mardi 18 mai 2010

LA FRACTURE NUMERIQUE


De gagnant à perdant, le Canada traîne désormais de la patte en matière de technologies de l'information et des communications. Et il n'est pas nécessaire d'attendre cinq minutes le téléchargement d'une page Web sur l'écran microscopique de son téléphone cellulaire pour s'en rendre compte.

Il y avait l'espoir, le rêve, parfois la peur ou la fierté. La mondialisation des activités humaines, cette idée de réduire les distances entre les pays pour faire avancer les affaires, l'art, la recherche scientifique ou le savoir, commence doucement au Canada à induire un nouveau sentiment chez ceux et celles qui s'y frottent: la gêne.

Demandez au directeur de la recherche à la Société des arts technologiques (SAT) de Montréal, René Barsalo, qui sillonne la planète pour y parler de spectacles multimédias en réseau, de télémédecine ou encore de diffusion de contenus vidéo sur un téléphone cellulaire. «Oui, ça devient gênant: désormais, quand on croise des partenaires éventuels en Europe ou en Asie, il faut leur expliquer qu'on ne pourra pas collaborer avec eux, lance-t-il. Pas qu'on ne veuille pas, mais parce qu'on n'a plus les capacités techniques au Canada pour le faire.»

Pour la productrice Josée Vallée, présidente de Cirrus communications, la firme qui a donné vie à la série Tout sur moi, la situation est plus que gênante, elle est surtout lourde de conséquences: après chaque journée de tournage, les épreuves — les rushs, quoi! — sont généralement gravées sur un DVD pour être visionnées le soir même par les producteurs. «Nous avions pensé nous équiper d'un système pour échanger ces rushs sur un réseau fermé, dit-elle, et ce, pour éviter de graver tout ça sur un DVD et épargner un envoi quand le tournage est loin de Montréal. Mais on a été obligés de reculer à cause du temps que cela aurait pris pour transférer ces données.»

«Les compagnies d'effets spéciaux de Montréal commencent aussi à avoir des problèmes, lance Réal Gauthier, de la boite Concept et Forme. À cause du piratage, les studios d'Hollywood n'acceptent plus que leur travail soit envoyé sur un disque dur par courrier terrestre. Ils veulent un transfert sur un réseau sécurisé. Or, avec le réseau actuel, une scène de trois minutes du dernier Batman, ça peut prendre deux jours à envoyer.»

Un grand bond en arrière

Autant d'exemples, autant d'affronts pour les adeptes des technologies de l'information et des communications — les «TIC», comme disent les experts — tout comme pour le propriétaire d'un cellulaire et son voisin, le simple abonné à Internet à haute vitesse. Après avoir bombé le torse, au milieu des années 1990 avec un réseau de transmission de données numériques à l'avant-garde et des branchements au Web dont la rapidité faisait brûler d'envie le reste de la planète, le Canada n'a désormais plus les moyens de plastronner.

Pour cause. Dans les dernières années, ces infrastructures servant à faire transiter les communications par téléphone cellulaire ou encore les courriels, les photos de famille ou le dernier épisode de cette série que l'on aime tant n'ont pas vraiment fait face à la musique du développement et de l'amélioration, qui pourtant s'est mise à jouer à tue-tête partout sur la planète. Avec à la clé un réseau qui, quoi qu'en disent les Bell, Vidéotron et Rogers de ce monde, approche désormais de l'obsolescence.

Pis, ce réseau est aussi passablement dispendieux pour les consommateurs et s'accompagne de limites qui pourraient porter préjudice au développement économique, social et même politique du pays, n'hésitent plus à clamer aujourd'hui plusieurs observateurs de la scène techno.

«On était au-dessus de la mêlée, dit M. Barsalo. Mais tout ça est fini.» «Nous sommes désormais en retard sur le reste de la planète, renchérit Patricia Tessier, vice-présidente du marketing chez Sun Media. Ce retard ne cesse même de s'accentuer parce que personne ne semble vraiment en prendre conscience.» Et pourtant...


dimanche 25 avril 2010

samedi 24 avril 2010

Femmes et aînés en demandent - Oui aux services !


Le Québec a un menu «public» bien fourni. Les transports en commun, l'éducation, les services de santé, les services sociaux et les différents programmes d'aide servent à tous. Particulièrement aux femmes et aux aînés, vous diront certains. C'est le cas de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) et de la Fédération de l'âge d'or du Québec (FADOQ), qui croient que la justice sociale et le bien-être de la société passent par les services publics.

Pour les aînés, les services de santé, le Régime des rentes et les transports en commun sont les services les plus importants, selon la FADOQ. Pour les femmes, ce sont tous les services qui leur permettent de s'épanouir sur le plan professionnel. Dans les deux cas, le mot «essentiel» est utilisé.

La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi, croit que, sans les services publics, les femmes sont reléguées au second plan au niveau professionnel, ce qui nuit à leur condition. «Elles ont traditionnellement pris soin des malades, des aînés et des enfants. Mais la commission Bird, il y a quarante ans, a mené à la conclusion que l'État doit aider les femmes et assumer une part de ces responsabilités pour atteindre une forme d'égalité.» Cette Commission royale d'enquête sur la situation de la femme au Canada, présidée par une femme, avait visité 14 villes canadiennes pour entendre les femmes en 1967. «Les femmes avaient trop de pression sur les épaules et les services publics apparus après la commission leur en ont enlevée.»

Le directeur général de la FADOQ, Danis Prud'homme, estime quant à lui que les services publics «offrent une qualité de vie» aux aînés québécois, qui ont recours au Régime des rentes du Québec dans une proportion de 60 %. «Les services publics amènent un genre d'équité devant les services essentiels. Nos membres sont loin d'être millionnaires, alors il faut les soutenir», affirme M. Prud'homme. Les personnes âgées de 65 ans ou plus ont en effet un revenu moyen de 22 900 $, d'après les données publiées en 2007 par l'Institut de la statistique du Québec.

L'apport des services publics pour les femmes, c'est aussi tout un lot de bons emplois, soutient Mme Conradi. «Les femmes sont très présentes dans ces services. Ça leur permet d'avoir de bons emplois, alors qu'elles ont en général une situation économique plus précaire, lorsque comparée à celle des hommes.» Les femmes représentent en effet 56 % de la fonction publique québécoise et occupent 35 % des postes de cadre.

jeudi 22 avril 2010

Le frère André est admis parmi les saints


Le pape Benoît XVI a parlé: le petit frère André deviendra le saint frère André. L'humble fondateur de l'oratoire Saint-Joseph, qui aurait soulagé des milliers de malades, sera déclaré saint à Rome le 17 octobre prochain. Soixante-treize ans après sa mort et autant d'années de campagne pour sa canonisation, le portier de l'école Notre-Dame devient le premier homme canadien à accéder à ce cercle on ne peut plus sacré. Une médaille d'or, a lancé le cardinal Jean-Claude Turcotte, visiblement ravi, en annonçant la nouvelle depuis la basilique.

«Finalement, le pape Benoît XVI lui donne enfin cette médaille d'or très attendue qui en fait un saint, présenté à toute l'humanité», a dit le cardinal en comparant le processus de canonisation au parcours olympique des athlètes. C'est un grand jour, a-t-il ajouté.

Le père Jean-Pierre Aumont, supérieur provincial de la congrégation de Sainte-Croix à laquelle appartenait le frère André, a quant à lui souligné l'importance de la nouvelle pour le Québec, puisque le frère André deviendra le premier homme né dans la province à être canonisé. Selon lui, le religieux demeure une source d'inspiration pour de nombreuses personnes.

mercredi 21 avril 2010

L'EGLISE CATHOLIQUE AU QUEBEC


De nombreuses statistiques montrent depuis longtemps le déclin de l'Église catholique. Entre 1957 et 2000, le taux de fidèles allant à la messe le dimanche est tombé de 88 % à 20 %. Chez les jeunes, le phénomène est plus accentué encore: parmi les 18 à 34 ans, en 2000, il y avait 5 % de pratiquants seulement. Pratiquement dans tous les diocèses, l'âge moyen des prêtres dépasse les 70 ans. Dans l'archidiocèse de Québec, de 1997 à 2010, le nombre de curés et d'équipes pastorales est passé de 166 à 73.

De 1970 à 2001, l'Église québécoise trouvait dans les statistiques du recensement un certain réconfort. La proportion de Québécois se disant catholiques demeurait stable. C'est ce qu'explore E.-Martin Meunier, Jean-François Laniel et Jean-Christophe Demers dans une grande étude de quelque 50 pages publiée dans Modernité et religion au Québec. Même chose pour les baptêmes, dont les taux ne s'effondrèrent pas. Dans ces trois décennies, il y a une sorte «de permanence d'un catholicisme culturel», dit Martin Meunier. On se sent catholique parfois par inertie, souvent par lien avec les générations passées. C'est un marqueur de l'identité.

C'est le sociologue Raymond Lemieux, rappelle Meunier, qui développa la théorie du «catholicisme culturel» québécois, en 1990. À l'époque, il n'était pas surpris de constater une certaine permanence des «rites intégrateurs». Nous avons été, comme l'a déjà écrit le collègue Guillaume Bourgault-Côté, «catholiques malgré nous». Ou, pour le dire comme la revue l'Inconvénient (dans son numéro de novembre 2007), «chrétiens malgré nous».

http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/286387/est-ce-la-fin-de-l-eglise-catholique-au-quebec

lundi 19 avril 2010

Recherche - L'apprentissage d'une belle vieillesse


Quelque 160 chercheurs unissent leurs efforts pour suivre durant vingt ans 50 000 Canadiens afin de percer les mystères associés au vieillissement. On annonçait hier le démarrage d'une grande étude d'une durée de 20 ans qui visera à identifier les éléments d'un vieillissement réussi. Plus de 160 chercheurs canadiens issus de diverses disciplines tenteront de déterminer l'influence des facteurs génétiques, biologiques, sociaux et économiques, ainsi que du mode de vie sur le vieillissement et l'apparition de maladies qui y sont liées.

vendredi 19 février 2010

JEHANE BENOIT



La salade de Jehane Benoît

C'est etrange, mais le passe ramene toujours des odeurs exquises, nous rappelant des dimanches tranquilles. Cette dame, c'est ma premiere influence au niveau culinaire. Le livre me fut donner il y a 40 ans par ma belle mere. Je l'utilise encore frequemment!

Il aurait été impensable de parler des ménagères québécoises des années 1950 et 1960 sans mentionner Jehane Benoît, qui explique dans cet extrait comment préparer une vinaigrette.

Québécoise d’origine, Jehane Benoît partira, après ses études au couvent du Sacré-Cœur à Montréal, étudier la chimie alimentaire à l’université de la Sorbonne, à Paris. Toute sa vie sera consacrée à sa passion de l’alimentation. Elle n’a cessé de transmettre son savoir, que ce soit en donnant des cours, en participant à des émissions de radio et de télévision, ou en écrivant des livres de recettes.

Jehane Benoît collabore à plusieurs émissions sur les ondes de Radio-Canada, dont Bonjour Madame, Femme d’aujourd’hui et Au jour le jour. Elle a collaboré pendant 16 ans à l’émission Take 30, présentée au réseau CBC.

On lui doit également 25 livres de recettes, dont une très populaire Encyclopédie de la cuisine canadienne. Le dernier, l’Encyclopédie de la cuisine au four à micro-ondes, a été publié de façon posthume à partir des recettes trouvées par son mari l’année après sa mort en 1987.
Le saviez-vous?
• Jehane et son mari Bernard se sont installés en Montérégie, près de Sutton Junction. Leur ferme, baptisée Noirmouton, comprenait un élevage de moutons et, surtout, le potager de la plus célèbre cuisinière québécoise.

• Elle a également participé à des annonces publicitaires pour les batteries de cuisine Coronet Ultima, pour les contenants de plastique Frig-O-Seal ainsi que pour la soupe Campbell.

• Jehane Benoît a ouvert deux restaurants au Québec, Salad Bar, rue Sherbrooke à Montréal, et La Vieille Marmite, à l’île Sainte-Hélène.

• Elle a été une des pionnières du four à micro-ondes au Québec. Elle a également consacré un livre à la cuisine au four à convection.

• « Une nourriture bien déterminée a une grande importance pour le développement du corps humain. C’est donc un devoir pour toutes les mères d’apprendre à bien nourrir leur famille », écrit Jehane Benoît dans l’édition 1971 de La Nouvelle Encyclopédie de la cuisine.

• « Un morceau de pain dans la casserole où des choux cuisent empêche l’odeur de se répandre dans la maison; le chaudron par excellence demeure un bon chaudron de fer avec lourd couvercle fermant à peu près hermétiquement ou la marmite à pression », selon Françoise Gaudet-Smeth.

Vous trouverez cette recette sur les archives de Radio Canada.

Ne soyez pas timide, racontez nous vos dimanches de jeunesse.

PAQUES EN 1960


A Paques tout etait neuf, les souliers, le chapeau, la robe. Moi et mes soeurs allions allegrement a l'eglise. Au retour, c'etait en general le jambon, les pommes de terre, et les cornichons.

Puis apres tout le suspense c'etait le chocolat, etait-ce un lapin, un ecureuil, ou un oeuf? je ressens beaucoup d'emotion en pensant a ces souvenirs...

Commentez, racontez nous vos souvenirs de Paques!

SOUVENIRS D'ENFANCE RICHARD CLAYDERMAN


CLICKER SUR CE LIEN POUR ENTENDRE CETTE PIECE.

http://www.youtube.com/watch?v=TOX1MrmtzOw

mercredi 10 février 2010

LA GERONTAGOGIE


La gérontagogie s'intéresse davantage à la pratique éducative de la personne âgée. Elle voit en celle-ci, avant tout, une personne à éduquer, différente bien sûr des autres, mais qui, comme elles, cherche à développer sa vie personnelle et à maintenir, voire améliorer, sa place dans la société. Elle favorise le pédagogique dans une perspective de promotion de la personne.

Elle tend à répondre à la question : Pourquoi une personne âgée devrait-elle continuer à étudier et à se développer alors que, d'un point de vue économique, cela ne se justifie plus ?

La gérontagogie est donc une discipline qui fait partie d'une autre plus large, à savoir la gérontologie.